L’autisme n’est pas une maladie mais un trouble neurodéveloppemental reconnu comme un handicap.
Selon les recherches actuelles, l’autisme n’est pas une maladie et, en ce sens, on ne peut parler ni de traitement ni de guérison. À ce stade, les chercheurs s’entendent pour dire que l’autisme est un trouble neurodéveloppemental dont les causes ne sont pas encore définies, et qui peut ou non être associé à d’autres problématiques (déficience intellectuelle, épilepsie, troubles intestinaux, allergies, etc.).
L’autisme peut également être défini comme un état permanent ou une façon d’être. De nombreuses études démontrent qu’on peut favoriser plus efficacement le développement du plein potentiel des personnes autistes en ayant recours à des méthodes éducatives et des modèles d’intervention reconnus, plutôt qu’à des approches médicales2Tiré du site internet de la Fédération québécoise de l’autisme (FQA)..
Selon les données des Centres de contrôle et de prévention des maladies aux États-Unis (CDC), la prévalence de l’autisme serait passée de 1 enfant sur 5000 en 1975, à 1 enfant sur 59 en 2017. Et cette tendance a été largement observée à travers le monde. Il est par conséquent difficile de la remettre en question.
Les études permettent aussi de constater que cette prévalence est beaucoup plus élevée chez les garçons que chez les filles, et que le ratio de 4 garçons pour 1 fille est relativement stable dans le temps.3Tiré du livre Autisme, ces réalités sociales dont il faut parler, Catherine des Rivières-Pigeon, Éditions du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Cette augmentation suscite beaucoup de questions parmi les scientifiques. À ce jour, nous ignorons toujours les causes précises de ce phénomène, même si les hypothèses les plus fréquemment évoquées concernent une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.4Tiré du livre Autisme, ces réalités sociales dont il faut parler, Catherine des Rivières-Pigeon, Éditions du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Malgré la gêne en situation sociale qui caractérise les personnes autistes, beaucoup d’autistes font preuve d’un certain degré d’intérêt social et font régulièrement l’effort d’initier des interactions sociales. Beaucoup d’autistes présentent aussi des signes affectifs et préfèrent les activités sociales aux activités individuelles5Tiré du site web de la Fédération québécoise de l’autisme (FQA) .
La grande majorité des personnes ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre autistique ne sont pas des génies comme le personnage-titre du film à succès Rain Man. Cependant, beaucoup de ces personnes développent leurs aptitudes de façon inégale ou dispersée. Certaines aptitudes ressortent donc davantage que d’autres6Tiré du site web de la Fédération québécoise de l’autisme (FQA) .
Souvent, en raison de leur incapacité à percevoir les intentions et les perspectives des autres et leur capacité altérée de lire le non verbal et les nuances dans la communication sociale journalière, les personnes autistes ne réagissent pas ou ne réagissent pas de façon appropriée. Ce n’est pas qu’ils soient indifférents, mais qu’ils ne réagissent pas à ce qu’ils ne peuvent pas voir.
La communication est une rue à double sens. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que quelqu’un réagisse et réponde à ce qu’il ne connait pas7Tiré du site web de la Fédération québécoise de l’autisme (FQA) .
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